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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 03:30
     



Si l'on devait citer un personnage dans l'histoire au pouvoir de fascination indéniable et qui se confond le plus avec sa légende, Raspoutine serait certainement nommé en premier . Dostoïevski aurait dit de lui qu'il est l'homme qui s'empare de votre âme et de votre volonté et qui les fait siennes.


Fils d'un maquignon- voiturier, Grigori Efinovitch naquit en l'année 1871 dans les steppes glacés de la lointaine bourgade de Pokrovskoïe en Sibérie occidentale. Sa jeunesse fut marqué par le dur travail de paysan mais aussi par de nombreuse scandales qui lui valurent le surnom de Raspoutine c'est à dire en argot le paillard, le fornicateur. Cette jeunesse mouvementée ne l’empêcha pas de se marier à une paysanne du nom de Féodrovna Doubrovine qui lui donna deux filles, Maria et Vavara, et un garçon, Dimitri.


Mais Grigori n’était pas homme à demeurer éternellement dans un village, la soif de pouvoir était en lui et il se devait de l'apaiser. C'est à l'âge de trente trois ans que cette chance lui fut donner sous la forme d'un jeune moine qu'il était chargé d'accompagner au couvent de Verkhotourié, Le jeune homme lors du voyage fut tellement impressionné par la vivacité d'esprit de Raspoutine qu'il lui offrit la possibilité de résider en ce lieu pour plusieurs mois. Ce cloître de Verkhotourié était en réalité aux mains de moines révolutionnaires ayant pour principe la doctrine hérétique des Klystis ou Flagellants. Le principe de cette secte était la félicité de l'esprit et après la mort l'entrée au paradis, pour cela d’étranges cérémonies avaient lieu dans de lointaines campagnes. On prétendait que durant la nuit , hommes et femmes dansaient et chantaient en se fouettant jusqu'au sang, la fin de cérémonie était marqué par des roulements à terre frénétiques et cela dans l'extase la plus complète.


De ce long séjour, Raspoutine en tira la conclusion qu'il avait été choisi par le Seigneur et qu'il se devait d'errer pour répandre la bonne parole. L'époque se prêtait à cette sorte de mysticisme typiquement Russe où des hommes de tout âges quittaient familles et terres pour partir vers l'inconnu pour prêcher la bonne parole, ces errants étaient des Strannikis parcourant la Russie de village en village, fuyant les gendarmes mais trouvant toujours le réconfort et hospitalité chez les villageois.

De succès en succès, la renommée de Raspoutine le faiseur de miracles grandit, jusqu'à parvenir aux plus hautes autorités ecclésiastiques qui lui conseillent de se rendre à Saint Petersbourg. C'est la gloire, Raspoutine subjugue tout le monde du bas clergé aux archiprêtres. Le père Ivan de Cronstadt, le plus saint homme de Russie est convaincu que cet homme à une étincelle divine en lui.


Raspoutine et le haut clergé

En 1906, on le présente à la cour de Russie.

 

 

Très vite il est accueilli à la cour du Tsar et foule de ses bottes sales les parquets du palais, vociférant et insultant les personnes qui osent se lever contre lui. Sa principale force réside dans le fait qu'il fréquente le grand duc Nicolas Nicolaïevitch et les grandes duchesses Militza et Anastasia du Monténégro. Un soir, Militza demande à Raspoutine si il peut soigner l'hémophilie, d'une façon imperturbable il répond que oui.


Je connais cette maladie. Elle vient par les femmes mais seuls les hommes sont atteints. Les saignements sont redoutables mais il y'a un moyen de les arrêter. Elle demande alors si il peut guérir le tsarévitch atteint de cette terrible maladie, une fois de plus Raspoutine répondra oui. La grande duchesse explique au Tzar qu'il existe enfin un moyen de mettre fin à leurs angoisses, de sauver leur enfant unique. Le sang de l'hémophile ne coagulant pas, la moindre coupure entraîne chez l'enfant une hémorragie qui peut entraîner la mort et le couple ne vit que dans cette crainte.



La Tzarine et le Tzarévitch




Soupçonneux, Nicolas II demande l'avis de l’évêque Théophane et sa réponse sera sans équivoque :

Vos majestés auront profit à l'entendre parce que c'est la voix de la terre Russe qui s'exprime par sa bouche. Je sais tout ce qu'on lui reproche, je connais ses péchés : ils sont innombrables et le plus souvent abominables. Mais il y'a en lui une telle force de contrition et une foi si naïve dans la miséricorde céleste que je garantirais presque son salut éternel. Après chaque repentir, il est pur comme l'enfant qui vient d'être lavé dans les eaux baptismales. Dieu le favorise manifestement de sa prédilection.


Chose incroyable, mystérieuse, Raspoutine calme les hémorragies de l'enfant. A partir de ce moment Raspoutine devient alors le Staretz, c'est à dire le père .

Dés lors, rien ne peut plus l'arrêter, il est maintenant le personnage le plus important de Russie, tout le monde se presse en sa demeure sur Anlisky Prospect protégée par vingt quatre agents de la police secrète. Il peut enfin satisfaire ses plus bas instincts avec les femmes , rien ne l’arrête .





Raspoutine en sa demeure ...


Il se comportait avec elles avec la plus extrême imprudence et la présence des mères ou des maris ne le gênait nullement. Ses façons auraient offensé même une grue. Mais malgré cela, c’était bien rare que quelqu'un se montrât choqué par son attitude. On le craignait, c'est pourquoi on l'entourait de flatteries et de prévenances. Les femmes baisaient ses mains sales, couvertes de restes de repas, et prêtaient pas attention à ses ongles repoussants. Quand on faisait grief à Raspoutine de son faible pour les femmes, il répondait que ce n’était pas de sa faute, car pour gagner sa faveur, beaucoup de gens influents lui jetaient leurs maîtresses et même leurs femmes dans les bras Elles entretenaient des rapports intimes avec lui, avec le consentement de leurs maris ou de leurs amants.

La tsarine est sous son influence, il est l'homme qui a sauvé son enfant et elle chasse impitoyablement toute personne qui se permet une critique à l'égard du Staretz. Chose plus grave, elle le tient au courant des affaires d’état, or la Russie est en guerre contre l'Allemagne. On commence à jaser, on va jusqu'à dire que la Tsarine couche avec ce moine diabolique.

Il échappe de peu à une tentative d'assassinat de la part d'une prostituée qui lui plantera un coup de couteau dans le ventre en hurlant mort à l'Antéchrist ! Raspoutine restera entre la vie et la mort plusieurs semaines mais son incroyable condition physique le sauvera.
La tzarine considère que Raspoutine qu'elle appelle Notre Ami est envoyé par le ciel pour faire entendre au Tzar la voix du peuple par dessus la lâcheté des courtisans.

Il est bien trop puissant, c'est lui qui domine la Russie et le faible Nicolas II n'a jamais été en mesure de se défendre contre lui. Il est au courant des affaires internes, il place même ses créatures au gouvernement, rien ne lui échappe.

Quelques aristocrates décident d’éliminer cet homme trop dangereux, parmi eux se trouve un jeune homme de 28 ans, c'est le prince Félix Youssoupoff.

 

 

Dans l’entourage de la cour impériale, l’élite de la noblesse gronde contre les avantages accordés à ce parvenu. En pleine guerre mondiale, le bruit a d’ailleurs couru dans l’opinion publique, sans que cela puisse jamais être prouvé avec certitude, que le moine guérisseur espionnait pour l’Allemagne… Les différents scandales qui l’impliquent, ses débauches, où de grands noms de femmes de la haute noblesse sont prononcés, sont autant de gifles portées à la face de l’aristocratie russe. Plusieurs complots se trament contre la vie du moine sibérien. L’un d’eux, particulièrement dramatique, va finir par réussir alors que beaucoup commençait à croire que comme les chats, Raspoutine avait neuf vies, et une chance insolente.


Le 30 décembre 1916, à Petrograd, il fut invité à un dîner chez le Prince Youssoupov, un aristocrate hautain et deux autres conjurés, le député d’extrême droite Pourichkevitch et le Grand Duc Pavlovitch. Le prétexte ? Youssoupov avait affirmé au moine qu’il souhaitait lui faire rencontrer une jeune personne qu’il poursuivait de ses assiduités. C’est grâce au récit du Prince Youssoupov lui-même, lequel fut marqué pour le restant de ses jours par l’attentat, que l’on connaît le déroulement de la soirée.



Le Prince Youssoupov




Le plan était d’une biblique simplicité : on avait choisi l’empoisonnement. Au cours du dîner, tandis que Youssoupov dînait seul avec Raspoutine et que les autres attendaient à l’étage, on servit à Raspoutine plusieurs plats fortement épicés, trois gâteaux à croûte de chocolat et du vin, beaucoup de vin. Dans les gâteaux et dans le vin, il fut glissé une dose de cyanure suffisante, selon Youssoupov, pour tuer dix hommes. Pour atténuer la perception aiguë de Raspoutine, on but beaucoup, l’alcool dissimulant bien le goût d’amande du cyanure. Alors que le dîner s’achève, Raspoutine qui a englouti la nourriture sans paraître incommodé commence à réclamer davantage à boire, affirmant que son estomac le brûle et qu’il respire mal. Il boit beaucoup de vin pur, très vite, et se sentant mélancolique demande à Youssoupov de lui chanter en s’accompagnant d’une guitare des chansons tsiganes…


Eberlué, le prince s’exécute, et Raspoutine se laisse aller à la tristesse. A trois heures du matin enfin, Raspoutine paraissant somnoler, le Prince monte à l’étage demander conseil à ses amis. Après avoir pensé à l’étrangler, Youssoupov descend décidé à utiliser son revolver. Raspoutine est toujours vivant et conscient. Youssoupov lui présente un crucifix en cristal, lui dit de prier et au moment où le moine entame son signe de croix, lui tire une balle en pleine poitrine. Raspoutine s’écroule. Les complices arrivent, on traîne Raspoutine hors de la pièce et de la peau d’ours sur laquelle il s’est effondré, et on ferme la porte à clef. Plus tard, le prince est pris du désir de revoir sa victime. Il prend le pouls qu’il ne trouve pas, vérifie qu’il est bien mort. Au moment où il va sortir de la pièce, Raspoutine ouvre les yeux, et « bondit sur ses jambes, l’écume à la bouche » avant de tenter d’étrangler Youssoupov, tandis que « le sang coule de ses lèvres », et scande le prénom de son assassin, Felix.


Il parvient à ramper hors de la maison ; Youssoupov tire quatre coups de feu, et Raspoutine s’abat sur le perron. Le corps est rapporté à l’intérieur et Youssoupov raconte : « ma tête éclatait, mes idées se brouillaient. La rage et la haine m’étouffaient. J’eus une sorte d’accès. Je me précipitai sur lui et commençai à le frapper avec une matraque de caoutchouc, comme si j’étais atteint de folie ». Le corps est enveloppé dans un drap, et les complices l’emmènent dans une île sur la Neva, l’ile Petrovsky, d’où ils le lancent, du haut du pont dans la rivière glacée, fortement garrotté, en oubliant cependant de le lester. Il leur faut encore descendre sur la glace qui recouvre la rivière, et trouver une brèche dans la couche gelée pour le glisser en dessous.


C’est à cause d’une botte oubliée sur le pont qu’une enquête fut ouverte. Un scaphandrier remonta le corps, gelé et recouvert d’une épaisse couche de glace entourant le manteau de castor de Raspoutine. L’autopsie révéla trois points d’impacts de balles, qui avaient traversé le cœur, le cou et le cerveau. On trouva dans l’estomac « une masse épaisse de consistance molle et de couleur brunâtre », sans doute le poison. Mais surtout, l’autopsie révéla cette chose inouïe, que Raspoutine n’était mort ni du poison, ni des balles, ni des commotions et des coups assénés. La présence d’eau dans les poumons prouve sans appel qu’il respirait encore au moment où on le jeta dans la rivière. Raspoutine était mort noyé, ou de froid.


Dans la galerie de ces favoris sulfureux des rois et des grands de l’Histoire, Raspoutine, par sa mort étrange à 53 ans, tient une place à part. Mille rumeurs coururent aussitôt. On affirma qu’il n’était pas mort dans la Neva, mais que par précaution, il n’était pas réapparu au grand jour, et la rumeur a couru jusqu’à ce que l’ouverture des archives soviétiques après 1989 ne vienne établir bel et bien cette mort dont seul les mémoires du Prince Youssoupov faisaient état jusque là. Au point que Raspoutine poursuit son existence ambigüe jusque dans les magnifiques œuvres de Hugo Pratt… Les légendes ont la peau dure, Raspoutine en est la preuve éternelle.



 

 

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 03:25

 

 

 

Je mourrai dans des souffrances atroces. Après ma mort, mon corps n'aura point de repos. Puis tu perdras ta couronne. Toi et ton fils vous serez massacrés ainsi que toute la famille. Après, le déluge terrible passera sur la Russie. Et elle tombera entre les mains du Diable.

Raspoutine

 

 

 

 


     

 

 

Si l'on devait citer un personnage dans l'histoire au pouvoir de fascination indéniable et qui se confond le plus avec sa légende, Raspoutine serait certainement nommé en premier . Dostoïevski aurait dit de lui qu'il est l'homme qui s'empare de votre âme et de votre volonté et qui les fait siennes.  

 

Fils d'un maquignon- voiturier, Grigori Efinovitch naquit en l'année 1871 dans les steppes glacés de la lointaine bourgade de Pokrovskoïe en Sibérie occidentale. Sa jeunesse fut marqué par le dur travail de paysan mais aussi par de nombreuse scandales qui lui valurent le surnom de Raspoutine c'est à dire en argot le paillard, le fornicateur.

 

Cette jeunesse mouvementée ne l’empêcha pas de se marier à une paysanne du nom de Féodrovna Doubrovine qui lui donna deux filles, Maria et Vavara, et un garçon, Dimitri.

 

Mais Grigori n’était pas homme à demeurer éternellement dans un village, la soif de pouvoir était en lui et il se devait de l'apaiser.

 

C'est à l'âge de trente trois ans que cette chance lui fut donner sous la forme d'un jeune moine qu'il était chargé d'accompagner au couvent de Verkhotourié,

 

Le jeune homme lors du voyage fut tellement impressionné par la vivacité d'esprit de Raspoutine qu'il lui offrit la possibilité de résider en ce lieu pour plusieurs mois.

 

Ce cloître de Verkhotourié était en réalité aux mains de moines révolutionnaires ayant pour principe la doctrine hérétique des Klystis ou Flagellants.

 

Le principe de cette secte était la félicité de l'esprit et après la mort l'entrée au paradis, pour cela d’étranges cérémonies avaient lieu dans de lointaines campagnes.

 

On prétendait que durant la nuit , hommes et femmes dansaient et chantaient en se fouettant jusqu'au sang, la fin de cérémonie était marqué par des roulements à terre frénétiques et cela dans l'extase la plus complète.

 

De ce long séjour, Raspoutine en tira la conclusion qu'il avait été choisi par le Seigneur et qu'il se devait d'errer pour répandre la bonne parole.

 

 

 

 

L'époque se prêtait à cette sorte de mysticisme typiquement Russe où des hommes de tout âges quittaient familles et terres pour partir vers l'inconnu pour prêcher la bonne parole.

 

Ces errants étaient des Strannikis parcourant la Russie de village en village, fuyant les gendarmes mais trouvant toujours le réconfort et hospitalité chez les villageois.

 

 


Raspoutine et le haut clergé

 

 

De succès en succès, la renommée de Raspoutine le faiseur de miracles grandit, jusqu'à parvenir aux plus hautes autorités ecclésiastiques qui lui conseillent de se rendre à Saint Petersbourg.

 

C'est la gloire, Raspoutine subjugue tout le monde du bas clergé aux archiprêtres. Le père Ivan de Cronstadt, le plus saint homme de Russie est convaincu que cet homme à une étincelle divine en lui.

 

En 1906, on le présente à la cour de Russie.

 

Très vite il est accueilli à la cour du Tsar et foule de ses bottes sales les parquets du palais, vociférant et insultant les personnes qui osent se lever contre lui.

 

Sa principale force réside dans le fait qu'il fréquente le grand duc Nicolas Nicolaïevitch et les grandes duchesses Militza et Anastasia du Monténégro. Un soir, Militza demande à Raspoutine si il peut soigner l'hémophilie, d'une façon imperturbable il répond que oui.

 

Je connais cette maladie. Elle vient par les femmes mais seuls les hommes sont atteints. Les saignements sont redoutables mais il y'a un moyen de les arrêter.

 

Elle demande alors si il peut guérir le tsarévitch atteint de cette terrible maladie, une fois de plus Raspoutine répondra oui.

 

La grande duchesse explique au Tzar qu'il existe enfin un moyen de mettre fin à leurs angoisses, de sauver leur enfant unique. Le sang de l'hémophile ne coagulant pas, la moindre coupure entraîne chez l'enfant une hémorragie qui peut entraîner la mort et le couple ne vit que dans cette crainte.

 

 



La Tzarine et le Tzarévitch



Soupçonneux, Nicolas II demande l'avis de l’évêque Théophane et sa réponse sera sans équivoque :  Vos majestés auront profit à l'entendre parce que c'est la voix de la terre Russe qui s'exprime par sa bouche. Je sais tout ce qu'on lui reproche, je connais ses péchés : ils sont innombrables et le plus souvent abominables.  Mais il y'a en lui une telle force de contrition et une foi si naïve dans la miséricorde céleste que je garantirais presque son salut éternel. Après chaque repentir, il est pur comme l'enfant qui vient d'être lavé dans les eaux baptismales. Dieu le favorise manifestement de sa prédilection.

 

Chose incroyable, mystérieuse, Raspoutine calme les hémorragies de l'enfant. A partir de ce moment Raspoutine devient alors le Staretz, c'est à dire le père.

 

 



Raspoutine en sa demeure ...

 

 

.  Dés lors, rien ne peut plus l'arrêter, il est maintenant le personnage le plus important de Russie, tout le monde se presse en sa demeure sur Anlisky Prospect protégée par vingt quatre agents de la police secrète. Il peut enfin satisfaire ses plus bas instincts avec les femmes , rien ne l’arrête.

 

Il se comportait avec elles avec la plus extrême imprudence et la présence des mères ou des maris ne le gênait nullement. Ses façons auraient offensé même une grue.

 

Mais malgré cela, c’était bien rare que quelqu'un se montrât choqué par son attitude. On le craignait, c'est pourquoi on l'entourait de flatteries et de prévenances. Les femmes baisaient ses mains sales, couvertes de restes de repas, et prêtaient pas attention à ses ongles repoussants. Quand on faisait grief à Raspoutine de son faible pour les femmes, il répondait que ce n’était pas de sa faute, car pour gagner sa faveur, beaucoup de gens influents lui jetaient leurs maîtresses et même leurs femmes dans les bras Elles entretenaient des rapports intimes avec lui, avec le consentement de leurs maris ou de leurs amants.

 

La tsarine est sous son influence, il est l'homme qui a sauvé son enfant et elle chasse impitoyablement toute personne qui se permet une critique à l'égard du Staretz.

 

Chose plus grave, elle le tient au courant des affaires d’état, or la Russie est en guerre contre l'Allemagne. On commence à jaser, on va jusqu'à dire que la Tsarine couche avec ce moine diabolique.  

 

Il échappe de peu à une tentative d'assassinat de la part d'une prostituée qui lui plantera un coup de couteau dans le ventre en hurlant mort à l'Antéchrist ! Raspoutine restera entre la vie et la mort plusieurs semaines mais son incroyable condition physique le sauvera.  

La tzarine considère que Raspoutine qu'elle appelle Notre Ami est envoyé par le ciel pour faire entendre au Tzar la voix du peuple par dessus la lâcheté des courtisans.

 

Il est bien trop puissant, c'est lui qui domine la Russie et le faible Nicolas II n'a jamais été en mesure de se défendre contre lui. Il est au courant des affaires internes, il place même ses créatures au gouvernement, rien ne lui échappe.

 

Quelques aristocrates décident d’éliminer cet homme trop dangereux, parmi eux se trouve un jeune homme de 28 ans, c'est le prince Félix Youssoupoff.

Dans l’entourage de la cour impériale, l’élite de la noblesse gronde contre les avantages accordés à ce parvenu. En pleine guerre mondiale, le bruit a d’ailleurs couru dans l’opinion publique, sans que cela puisse jamais être prouvé avec certitude, que le moine guérisseur espionnait pour l’Allemagne…

 

Les différents scandales qui l’impliquent, ses débauches, où de grands noms de femmes de la haute noblesse sont prononcés, sont autant de gifles portées à la face de l’aristocratie russe. Plusieurs complots se trament contre la vie du moine sibérien.

 

L’un d’eux, particulièrement dramatique, va finir par réussir alors que beaucoup commençait à croire que comme les chats, Raspoutine avait neuf vies, et une chance insolente.

 

Le 30 décembre 1916, à Petrograd, il fut invité à un dîner chez le Prince Youssoupov, un aristocrate hautain et deux autres conjurés, le député d’extrême droite Pourichkevitch et le Grand Duc Pavlovitch.  

 

Le prétexte ?  Youssoupov avait affirmé au moine qu’il souhaitait lui faire rencontrer une jeune personne qu’il poursuivait de ses assiduités. C’est grâce au récit du Prince Youssoupov lui-même, lequel fut marqué pour le restant de ses jours par l’attentat, que l’on connaît le déroulement de la soirée.

 



Le Prince Youssoupov


Le plan était d’une biblique simplicité : on avait choisi l’empoisonnement. Au cours du dîner, tandis que Youssoupov dînait seul avec Raspoutine et que les autres attendaient à l’étage, on servit à Raspoutine plusieurs plats fortement épicés, trois gâteaux à croûte de chocolat et du vin, beaucoup de vin.

 

Dans les gâteaux et dans le vin, il fut glissé une dose de cyanure suffisante, selon Youssoupov, pour tuer dix hommes. Pour atténuer la perception aiguë de Raspoutine, on but beaucoup, l’alcool dissimulant bien le goût d’amande du cyanure.

 

Alors que le dîner s’achève, Raspoutine qui a englouti la nourriture sans paraître incommodé commence à réclamer davantage à boire, affirmant que son estomac le brûle et qu’il respire mal.  Il boit beaucoup de vin pur, très vite, et se sentant mélancolique demande à Youssoupov de lui chanter en s’accompagnant d’une guitare des chansons tsiganes…

 

Eberlué, le prince s’exécute, et Raspoutine se laisse aller à la tristesse. A trois heures du matin enfin, Raspoutine paraissant somnoler, le Prince monte à l’étage demander conseil à ses amis.

 

Après avoir pensé à l’étrangler, Youssoupov descend décidé à utiliser son revolver. Raspoutine est toujours vivant et conscient. Youssoupov lui présente un crucifix en cristal, lui dit de prier et au moment où le moine entame son signe de croix, lui tire une balle en pleine poitrine. Raspoutine s’écroule.

 

Les complices arrivent, on traîne Raspoutine hors de la pièce et de la peau d’ours sur laquelle il s’est effondré, et on ferme la porte à clef.

 

Plus tard, le prince est pris du désir de revoir sa victime. Il prend le pouls qu’il ne trouve pas, vérifie qu’il est bien mort.

 

Au moment où il va sortir de la pièce, Raspoutine ouvre les yeux, et « bondit sur ses jambes, l’écume à la bouche » avant de tenter d’étrangler Youssoupov, tandis que « le sang coule de ses lèvres », et scande le prénom de son assassin, Felix.

 

Il parvient à ramper hors de la maison ; Youssoupov tire quatre coups de feu, et Raspoutine s’abat sur le perron. Le corps est rapporté à l’intérieur et Youssoupov raconte : « ma tête éclatait, mes idées se brouillaient. La rage et la haine m’étouffaient.

 

J’eus une sorte d’accès. Je me précipitai sur lui et commençai à le frapper avec une matraque de caoutchouc, comme si j’étais atteint de folie ».

 

 

Le corps est enveloppé dans un drap, et les complices l’emmènent dans une île sur la Neva, l’ile Petrovsky, d’où ils le lancent, du haut du pont dans la rivière glacée, fortement garrotté, en oubliant cependant de le lester. Il leur faut encore descendre sur la glace qui recouvre la rivière, et trouver une brèche dans la couche gelée pour le glisser en dessous.

 

C’est à cause d’une botte oubliée sur le pont qu’une enquête fut ouverte. Un scaphandrier remonta le corps, gelé et recouvert d’une épaisse couche de glace entourant le manteau de castor de Raspoutine.

 

L’autopsie révéla trois points d’impacts de balles, qui avaient traversé le cœur, le cou et le cerveau. On trouva dans l’estomac « une masse épaisse de consistance molle et de couleur brunâtre », sans doute le poison. Mais surtout, l’autopsie révéla cette chose inouïe, que Raspoutine n’était mort ni du poison, ni des balles, ni des commotions et des coups assénés. La présence d’eau dans les poumons prouve sans appel qu’il respirait encore au moment où on le jeta dans la rivière. Raspoutine était mort noyé, ou de froid.

 

Dans la galerie de ces favoris sulfureux des rois et des grands de l’Histoire, Raspoutine, par sa mort étrange à 53 ans, tient une place à part. Mille rumeurs coururent aussitôt.

 

On affirma qu’il n’était pas mort dans la Neva, mais que par précaution, il n’était pas réapparu au grand jour, et la rumeur a couru jusqu’à ce que l’ouverture des archives soviétiques après 1989 ne vienne établir bel et bien cette mort dont seul les mémoires du Prince Youssoupov faisaient état jusque là.

 

Au point que Raspoutine poursuit son existence ambigüe jusque dans les magnifiques œuvres de Hugo Pratt…

 

Les légendes ont la peau dure, Raspoutine en est la preuve éternelle.



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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 03:18
NOEL- ENFANTS 8FV
Ces biscuits font un parfait cadeau en toutes circonstances. Attachez les instructions au pot de conserve et laissez vos proches faire le reste et profiter de bons biscuits fraîchement cuits.
   

Ingrédients

3/4 tasse de sucre
1/2 tasse de cassonade tassée
1 3/4 tasse de farine tout-usage
1 c. à thé de poudre à pâte
1/2 c. à thé de bicarbonate de soude
8 chocolats ronds aux arachides enrobés de chocolat (de type Reese), coupés en morceaux

Méthode de préparation

1.
Mélanger ensemble la farine, la poudre à pâte et le bicarbonate de soude. Réserver.
 
2.
Dans un joli pot à conserves d’une capacité de 4 tasses, placer les ingrédients dans l’ordre indiqué. Ajouter les chocolats en dernier.
 
3.
Attacher au pot les instructions suivantes : Retirer les chocolats du pot. Mettre de côté.
 
4.
Mettre le reste du contenu du pot dans un grand bol. Mélanger étroitement avec les mains. Ajouter 1/2 tasse de beurre à température ambiante. Ajouter 1 oeuf battu et 1 c. à thé de vanille. Bien mélanger. Ajouter les morceaux de chocolat aux arachides. Former des boules de la taille d’une balle de ping-pong et les placer sur une tôle à biscuits en les espaçant de 5 cm. Cuire au four à 290°C (375°F) de 12 à 14 minutes ou jusqu’à ce que les bords soient légèrement dorés. Laisser refroidir 5 minutes sur la tôle et déposer ensuite sur une grille.
UNE RECETTE QUE JE FAIS SOUVENT ,AIS PLUS À NOËL
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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 16:18
LE " MYTHE " RASPOUTINE


 

Pour certains, Grégory Efimovitch Raspoutine
était un Saint homme, pour d'autres un Fou furieux.


Il est vraisemblable, comme nous le verrons dans la modeste étude qui suit, qu'il ne méritait "ni cet excès d'honneur, ni cette indignité." (Racine)

 

Le 23 Janvier 1871, un météore traverse le ciel au-dessus du village de Pokrovskoïé,
en Sibérie occidentale, à 2500km à l'est de la capitale russe Saint-Pétersbourg.

Il annoncait, disait-on, la venue au monde d'un personnage exceptionnel...
Le même jour ( ? certains réfutent cette date...), dans ce village naît, dans une famille de fermiers,  Grigori Efimovitch RASPOUTINE !

La vie est rude, l'existence rustique ; la vodka une boisson courante très appréciée de tous, jeunes et moins jeunes. L'instruction n'existe pas. Grégori n'apprendra les rudiments de la lecture et de l'écriture qu'au cours de ses voyages, à l'âge adulte.

 

Très vite, on se rend compte qu'il est "différent". Il a un pouvoir d'apaisement, voire de guérison sur les animaux.

 

Au cours d'une baignade dans une eau glacée, son frère aîné et lui sont victimes d'une pneumonie.  Il s'en remet mais le frère meurt.  Il s'en suit pour Grégori une période de dépression et de surexcitation incontrôlables.  Il est seul maintenant pour aider son père dans les travaux de la ferme. Il en conservera toute sa vie les manières frustes du paysan, les vêtements amples et peu soignés, les mains calleuses.  Dès cette époque il a aussi des moments de mysticisme et va à la rencontre des moines sages, les "staretz" pour suivre leur enseignement religieux.  Celà ne canalise en rien son débordement d'énergie et ses pulsions diverses dont une sexualité débordante qu'il assouvit facilement.

Il est d'une stature d'une bonne moyenne mais avec une carrure imposante. Ses cheveux et sa barbes sont longs et mal tenus.  Il a des yeux bleu clair, très perçant,
et le regard hypnotique.

 

A 19 ans il se marie et, malgré ses multiples incartades sexuelles, il aime véritablement sa femme auprès de laquelle il reviendra toujours.  Il effectue de nombreux pélerinages, particulièrement à Kazan et à Kiev.

On vient maintenant de toute la région écouter ses prêches.  Le clergé orthodoxe, inquiet de son succès, ne peut cependant rien trouver à y redire.  Malgré cela il est toujours buveur, bagarreur, séducteur, voire voleur...

Son premier fils meurt à 6 mois ; Raspoutine en est désespéré. Il va trouver l'ermite Makari qui l'apaise et le réconforte, lui conseillant de se rapprocher plus de Dieu.

 

Un jour qu'il travaillait dans les champs, il eut la vision, au bout d'un sillon,

d'une vierge lumineuse, semblable à celle découverte à Kazan.

 




Il raconte sa vision à Makari, qui lui a vécu la religion orthodoxe sur le Mont Athos, en Grèce, à plus de 3000km de là !

Il décide de s'y rendre et quitte sa femme, de nouveau enceinte.

 

En cours de route il va se trouver en contact avec les sectes "Khlysty" qui mêlent, par la danse et l'extase, érotisme et religion... ce qui convient parfaitement à sa nature.

 

C'est là qu'il va effectuer, par le pouvoir de la prière, sa première guérison ; mais il dira toujours  "Ce n'est pas moi qui guérit, c'est Dieu."

Son voyage va durer plus de dix mois et le Mont Athos et ses moines le décevront.

Sur la route du retour il fait halte dans de nombreux monastères et c'est plus de deux ans après son départ qu'il retrouve sa femme et son fils Dimitri, né en 1895.

Il a beaucoup changé ; il ne boit plus et se montre bon père et bon époux.

 

De plus en plus de fidèles viennent à ses réunions amenant des malades sur lesquels il exerce un réel talent de "guérisseur". Sa réputation s'étend jusquà Kiev et Kazan.

En 1898 naissent sa fille Maria et en 1900 son autre fille Varya.

 

Entre temps il effectue toujours de nombreux voyages mais revient toujours auprès de sa famille.

 

 

C'est à partir de l'année 1903, Grégory Raspoutine a seulement un peu plus
de 30 ans, que son destin va changer et va se trouver lié à l'empire des tsars.

A l'invitation de la grande-duchesse Militza, qui l'avait rencontré à Kiev, il se rend, sans se presser, à Saint-Pétersbourg, capitale l'empire russe depuis Pierre le grand.

Son descendant, Nicolas II y règne depuis 1894.

Homme discret, fidèle époux de l'impératrice Alexandra, bon père de famille, mais pas préparé à son rôle d'autocrate.

 

En cours de route Raspoutine s’arrête à Sarov pour assister à la canonisation du moine Séraphim pour une cérémonie exceptionnelle ordonnée par le tsar.



 

 

Devant l'assistance réunie, Raspoutine entre en transe et prévoit la naissance d'un héritier au trône (les époux impériaux ont déjà trois filles).

Le 12 Août 1904, naît le tsarévitch Alexis.

Malheureusement on découvrira quelque temps après qu'il souffre d'hémophilie (son sang ne coagule pas et toute contusion ou plaie apporte des hémorragies difficilement contrôlables et très douloureuses pour l'enfant).

Raspoutine, enfin arrivé à Saint-Pétersbourg, rencontre d'éminents religieux qui le
considèrent alors comme un "envoyé de Dieu".

Puis il retourne au pays et ne reviendra à Saint-Pétersbourg qu'en 1905 au début d'une nouvelle tourmente révolutionnaire.

Après une époque où son comportement et son aspect physique s'étaient améliorés, comme le montre le portrait ci-contre, il retombe vite dans les excès de boisson, de débordements de sa sexualité ; sa tenue vestimentaire sera de nouveau très négligée (malgré de plus riches étoffes)  sa barbe mal taillée et sale, etc...

Par l'intercession de la grande-duchesse Militza, cousine du tsar, Grégori Raspoutine, le "staretz" est présenté à la famille impériale au grand complet, en Novembre 1905, où il offre à chacun des icônes (images pieuses).

 

 


NICOLAS II

ALEXIS

ALEXANDRA

 

 

De retour à Saint-Pétersbourg, en 1906, il est invité à des réceptions mondaines et a de nombreux "disciples", essentiellement des femmes dont beaucoup cèdent à son charme hypnotique...

L'année suivante, le tsarévitch Alexis, suite à des contusions, a des hémorragies internes que les médecins n'arrivent pas à contrôler et qui le font énormément souffrir.
En désespoir de cause, on en avertit Raspoutine que l'on trouve, ivre, dans une taverne.


La nouvelle le dégrise aussitôt et il se rend au palais où, après avoir béni la famille impériale, il entre en prière. Au bout de 10mn, épuisé, il se relève en disant "ouvre les yeux, mon fils".

Le tsarévitch se réveille en souriant et, dès ce moment, son état s'améliore rapidement.

De là, il aura ses entrées permanentes au palais et sera reçu officiellement à la Cour.

***
Il est certain que Raspoutine ne pouvait guérir l'hémophilie. Mais son pouvoir hypnotique est calmant; il permet de ralentir le rythme cardiaque et aide le corps à refonctionner normalement.

***
Auprès de tous il fait preuve de bonté, chaleur, confiance et sérénité.  Il est souvent sollicité, tant par les grands que par les humbles, en raison de sa familiarité avec le tsar et la trarine qu'il appelle "Batiouchka"(petit père) et "Matiouchka" (petite mère).

En raison de cette influence, il est à la fois aimé, détesté et redouté.  Il semble qu'il ait été sincère et ne se soit pas préoccupé de s'assurer une fortune personnelle.  Par contre, il mène toujours une vie dissolue et s'enivre régulièrement.

En 1910-1911, inquiet de l'influence que Raspoutine a pris sur la tsarine Alexandra,
des complots, dans la haute-société, se forment contre lui.

En particulier il s'est attiré l'inimitié du tout puissant et excellent ministre Stolypine
dont un jour, en transe, il prédit la mort prochaine. Le ministre fut assassiné au cours de l'année.

Après un pélerinage en Terre sainte, il est de retour chez lui, en 1912, lorsque tout à coup il ressent un choc intérieur et s'écrie "le tsarévitch est touché".


Le lendemain de cette prémonition, Alexis est effectivement victime d'une nouvelle hémorragie interne très importante risquant d'entraîner sa mort. Il reçoit même l'extrême-onction.

La tsarine fait expédier une dépêche à Raspoutine qui, aussitôt qu'averti, se met en prière devant l'icône de la vierge de Kazan. Quand il se relève, épuisé, il expédie au palais le message : " N'aie aucune crainte. Dieu a vu tes larmes et tes prières. Ne te désole pas ; ton fils vivra."

A la réception l'enfant va déjà mieux et les médecins vont bientôt le déclarer hors de danger!

De ce moment, même les plus hostiles au "staretz" durent convenir qu'il s'était produit là quelque chose de quasiment miraculeux.

 

Dès lors Raspoutine est sollicité par tous, malgré une vie de plus en plus débauchée.

Ses conquêtes féminines, malgré son aspect peu engageant, sont de plus en plus nombreuses dans la haute-société. Paradoxalement il est toujours très "famille" et fait souvent venir les siens auprès de lui quand il est à Saint-Pétersbourg, ou va les voir à Pokrivoskoïé.

 

En 1914 il est victime d'un attentat commis par une ancienne prostituée.  Il est sérieusement blessé au ventre et mettra de longues semaines à s'en remettre.

 

Cependant, il écrit au tsar pour le supplier de ne pas entamer une Guerre désastreuse
que l'on estime imminente,après l'assassinat de l'archiduc d'Autriche à Sarajevo.


Le 1er Août l'Allemagne déclare la guerre à la Russie. Le patriotisme russe s'exalte,
surtout en raison des premiers succès, et Raspoutine voit sa faveur nettement diminuer. 

 

Mais la situation militaire se détériore rapidement : hiver rigoureux, manque d'armement, d'approvisionnement ; commandement indécis,... 

 

Le tsar, croyant faire son devoir, décide de prendre la situation en mains et s'installe sur le front laissant la régence à la tsarine... et donc à son conseiller privé Raspoutine.

 

 

 

 

Il a aussi de plus en plus d'ennemis, en particulier chez les politiques,

les militaires et dans le clergé orthodoxe qui, au début, l'avait pourtant

bien reçu mais que son inconduite révolte.

 

Les pires calomnies vont alors se répandre en même temps que la guerre tourne au désastre et que le tsar, absent de la capitale, ne peut surveiller la situation politique de près.

 

En 1916, à la "Douma" (Assemblée), la tsarine et Raspoutine sont ouvertement critiqués et accusés (la tsarine étant d'origine allemande) de faire le jeu de l'ennemi.
Raspoutine a de nouveau des prémonitions, cette fois sur la fin désastreuse de la guerre, de la débâcle de l'empire et sur sa propre mort qui précédera e peu la fin du régime impérial.  " Je sens ma fin prochaine. Ils me tueront, et le trône ne durera pas trois mois."

Le prince Youssoupoff, membre de la famille impériale, décide, avec l'aide de trois autres dignitaires, de supprimer le "corrupteur".

Le 16 Décembre 1916 il invite Raspoutine chez lui sous le prétexte de lui présenter sa femme.  Malgré divers avertissements et ses prémonitions, celui-ci décide de se rendre à l'invitation.

 

En attendant la princesse (qui en réalité était en Crimée) , Youssoupoff offre à Raspoutine des biscuits au cyanure... qui n'ont aucun effet sur lui, deux verres de vin empoisonné ...* qui ne font que lui irriter la gorge. Il demande même au prince de lui jouer de la musique sur sa guitare, lequel s'exécute pendant de longs moments, puis, sous prétexte de voir si son épouse allait bientôt venir, il retourne voir ses complices qui, comme lui, sont dans un état d'extrême nervosité...



 

Le prince YOUSSOUPOFF

 

* Mais il n'est pas certain que les assassins aient eu le temps de verser le poison dans le verre...  Le prince redescend alors, muni d'un révolver.

Il attire l'attention de Raspoutine sur un crucifix en cristal et lui demande de prier.
Youssoupoff tire et Raspoutine s'écroule enfin en poussant un rugissement, alors que les autres conspirateurs surgissent.  Un de ceux-ci, docteur, le déclare mort et ils remontent tous pour décider de la suite de leur plan.

Quelques instants plus tard, le prince revient et lorsqu'il touche le corps de Raspoutine,
celui-ci se ranime et il se précipite à l'extérieur.   Les conjurés le poursuivent alors et déchargent leurs révolvers sur le fuyard qui tombe et que l'un deux achève d'une balle dans la tempe
.

On enveloppe ensuite le corps dans un drap, on le leste d'une pierre et on le précipite dans l'eau glacée de la Neva.

Repêché le lendemain, on s'apercevra qu'il a de l'eau dans les poumons, donc qu'il est mort
"noyé" !

Il est inhumé le 22 Décembre dans une chapelle en construction, près du palais de Tsarkoïé Selo (Résidence de la famille impériale).

(Le printemps suivant, sur ordre du Gouvernement révolutionnaire, le corps sera exhumé et brûlé.)

Comme l'avait prédit Raspoutine, le tsar dut abdiquer en Mars 1917, soit dans les trois mois qui suivirent la mort du "staretz"... La famille impériale fut assassinée dans la nuit du 14 Juillet 1918.

 

 

Le "mythe" Raspoutine fut repris, déformé, amplifié, dès 1917 par la Littérature puis, à partir de 1928 par le Cinéma, la Télévision,...
qui en ont fait l'exploitation dans le domaine du fantastique et de l'érotisme !

 

Bibliographie : Raspoutine, par R. Fülop-Miller (1952)
Nicolas II, par Marc Ferro (1990)
Raspoutine, par Jane Oakley (1990)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 06:16

 

 

 

NOEL- BRINGTREE

 

 

                                   BISCUITS À LA MÉLASSE

 

 

La texture de ces biscuits me fait pensé aux pattes d'ours que les enfants aiment tant!!.Ils sont très moelleux servi avec un bon verre lait, voilà une excellente collation à offrir!!
ingrédients:
1/2 tasse de graisse végétale ou 1/4 graisse 1/4 margarine
1/4 de tasse de cassonade
1/4 de tasse de sucre
1/2 tasse de mélasse
1 cuil. à thé de vanille

2 oeufs
1/2 tasse de lait
2 1/2 tasses de farine
1/4 de cuil. à thé de sel
1 cuil. à thé de poudre à pâte
1/2 cuil. à thé de soda
gingembre si désiré 1/2 à 1 cuil à thé

méthode:
Faire fonde la graisse au micro onde à médium. Verser dans un bol ajouter le sucre la cassonade et la mélasse puis les oeufs la vanille. Tamiser tous les ingrédient secs ensemble et ajouter aux ingrédients crémeux en alternant avec le lait. ( commencer et finir par la farine)
Déposer par cuil. à table comble sur une tôle graissée et cuire 10 à 12 minutes à four 350°F
note: Pour le goût, la prochaine fois j'augmenterai la quantité de mélasse.

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 22:32
Gifs noël

Il faisait effroyablement froid, il neigeait depuis le matin. Il faisait déjà
sombre; le soir approchait, le soir du dernier jour de l'année. Au milieu des
rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait dans la rue. Elle
n'avait sur la tête qu'un minuscule bonnet, elle était pieds nus.
Lorsqu'elle était sortie de chez elle le matin, elle avait eu de vieilles pantou-
fles beaucoup trop grandes pour elle. Aussi les perdit-elle lorsqu'elle eut à
se sauver devant une file de voitures. Les voitures passées, elle chercha
après ses chaussures, un méchant gamin s'enfuyait emportant en riant l'une
des pantoufles, l'autre avait été entièrement écrasée.

Voilà la malheureuse enfant n'ayant plus rien pour abriter ses pauvres petits
pieds. Dans son vieux tablier, elle portait des allumettes : elle en tenait à la
main un paquet. Mais, ce jour, la veille du nouvel an, tout le monde était
affairé. Par cet affreux temps, personne ne s'arrêtait pour considérer l'air
suppliant de la petite qui faisait pitié. La journée finissait, et elle n'avait pas
encore vendu un seul paquet d'allumettes.
Gifs noël
Tremblante de froid et de faim, elle se traînait de rue en rue. Des flocons
de neige couvraient sa longue chevelure blonde. De toutes les fenêtres bril-
laient des lumières: de presque toutes les maisons sortait une délicieuse
odeur, celle de l'oie, qu'on rôtissait pour le festin du soir : c'était la Saint-
Sylvestre. Cela, oui, cela lui faisait arrêter ses pas errants.
Enfin, après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d'allumettes,
l'enfant aperçoit une encoignure entre deux maisons, dont l'une dépassait un
peu l'autre. Harassée, elle s'y assied et s'y blottit, tirant à elle ses petits pieds.
Mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant et cependant elle n'ose
rentrer chez elle. Elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son père
la battrait. L'enfant avait les mains gelées.
- Si je prenais une allumette, dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts ?
C'est ce qu'elle fit. Quelle flamme merveilleuse, c'était ! Il sembla tout à coup
à la petite fille qu'elle se trouvait devant un grand poêle en fonte, décoré
d'ornements en cuivre. La petite allait étendre ses pieds pour les réchauffer
lorsque la petite flamme s'éteignit brusquement. Le poêle disparut et l'enfant
restait là, tenant en main un petit morceau de bois à moitié brûlé.
Gifs noël
Elle frotta une seconde allumette. La lueur se projetait sur la muraille qui
devint transparente. Derrière, la table était mise, elle était couverte d'une
belle nappe blanche, sur laquelle brillait une superbe vaisselle de porcelaine.
Au milieu, s'étalait une magnifique oie rôtie, entourée de compote de pom-
mes. Et voilà que la bête se met en mouvement et, avec un couteau et une
fourchette fixés dans sa poitrine, vient se présenter devant la pauvre petite.
Et puis plus rien. La flamme s'éteint.

L'enfant prend une troisième allumette, et elle se voit transportée près d'un
arbre de Noël, splendide. Sur ses branches vertes, brillaient mille bougies
de couleurs. De tous côtés, pendait une foule de merveilles. La petite étendit
la main pour saisir la moins belle. L'allumette s'éteint. L'arbre semble monter
vers le ciel et ses bougies deviennent des étoiles.
Gifs noël
Il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre, laissant une
traînée de feu. " Voilà quelqu'un qui va mourir ", se dit la petite.
Sa vieille grand-mère, le seul être qui l'avait aimée et chérie, et qui était
morte il n'y avait pas longtemps, lui avait dit que lorsqu'on voit une étoile
qui file, d'un autre côté une âme monte vers le paradis.
Elle frotta encore une allumette: une grande clarté se répandit et, devant
l'enfant, se tenait la vieille grand-mère.
-" Grand-mère, s'écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh ! tu vas me
....quitter quand l'allumette sera éteinte.Tu t'évanouiras comme le poêle si
....chaud, le superbe rôti d'oie, le splendide arbre de Noël. Reste, je t'en
....prie, ou emporte-moi."
Et l'enfant alluma une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le
paquet, pour voir la bonne grand-mère le plus longtemps possible. La grand-
mère prit la petite dans ses bras et elle la porta bien haut, en un lieu où il n'y
avait plus ni de froid, ni de faim, ni de chagrin : c'était devant le trône de Dieu.
Gifs noël
Le lendemain matin, cependant, les passants trouvèrent dans l'encoignure
le corps de la petite.

Ses joues étaient rouges, elle semblait sourire. Elle était morte de froid,
pendant la nuit qui avait apporté à tant d'autres des joies et des plaisirs.
Elle tenait dans sa petite main, toute raidie, les restes brûlés d'un paquet
d'allumettes.
-" Quelle sottise ! dit un sans-cœur. Comment a-t-elle pu croire que cela
....la réchaufferait ? "

D'autres versèrent des larmes sur l'enfant. C'est qu'ils ne savaient pas
toutes les belles choses qu'elle avait vues pendant la nuit du nouvel an,
c'est qu'ils ignoraient que, si elle avait bien souffert, elle goûtait maintenant
dans les bras de sa grand-mère la plus douce félicité.
Gifs noëlBONNE NUIT MON COEUR
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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 22:25
Gifs noël
POULET GLACÉ D'ASIE

Portions : 4
Temps de préparation : 20 minutes
Temps de cuisson :  
Niveau de difficulté : Facile

Ingrédients :

125 ml (½ tasse) vinaigre de riz ou xérès
125 ml (½ tasse) jus d’orange ou d’ananas
30 ml (2 c. à table) sauce soja
30 ml (2 c. à table) miel ou sirop d’érable
2 ml (½ c. à thé) cannelle
5ml (1 c. à thé) gingembre frais
8 hauts de cuisse ou 4 demi-poitrines de poulet désossés
20 ml (4 c. à thé) huile d’arachide ou de canola
2 oignons verts, en julienne
1 gousse d’ail hachée
1 petit piment fort rouge, en dés (facultatif)

 

Préparations :

1. Dans une tasse à mesurer, mélanger le vinaigre, le jus d’orange, la sauce soja et le miel. Réserver.
2. Dans un petit bol, mélanger la cannelle, le gingembre, et bien enrober chacun des hauts de cuisse. Assaisonner. Dans une grande poêle, faire chauffer 15 ml (1 c. à table) d’huile et faire saisir les morceaux de poulet. Diminuer le feu et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que l’intérieur du poulet soit cuit, soit 12 à 15 minutes c’est-à-dire jusqu’à ce que le jus de cuisson qui s’écoule de la viande soit clair ou que le thermomètre à viande indique une température interne de 77 °C (170 °F). Réserver.
3. Dans la même poêle, faire chauffer le restant d’huile; y faire sauter les oignons verts 30 secondes. Augmenter la chaleur et incorporer le mélange de vinaigre et de jus. Porter à ébullition et laisser réduire de moitié (2 à 3 minutes). Baisser le feu et ajouter l’ail, le piment, le poulet et son jus de cuisson. Réchauffer les morceaux de poulet en les recouvrant bien de sauce.
4. Pour servir, retirer les morceaux de la sauce et les couper en biseaux. Déposer le poulet sur un nid de vermicelles de riz et garnir de quelques légumes cuits à la vapeur; napper de sauce.
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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 22:16

CHOP SUEY AU POULET

 

 

Portions : Plus de 4
Temps de préparation : 20 minutes
Temps de cuisson : 20 minutes
Niveau de difficulté : Facile

Ingrédients :

30 ml (2 c. à table) d’huile végétale
250 ml (1 tasse) de céleri en dés
1 oignon haché grossièrement
1 poivron vert, en lanières
1 gousse d’ail hachée finement
125 ml (½ tasse) de bouillon de poulet
10 ml (2 c. à thé) de fécule de maïs
250 ml (1 tasse) de poulet cuit, en cubes ou 350 g de lanières de poitrine de poulet
125 g (¼ livre) de germes de haricots lavés et égouttés
20 ml (4 c. à thé) de sauce soya, tamari ou sauce teriyaki

 

Préparations :

0.(version avec lanières de poulet crues) Dans une grande poêle ou un wok chaud, ajouter l’huile et y faire revenir le poulet, Réserver le poulet une fois cuit.
1. Dans une grande poêle ou un wok chaud, ajouter l’huile et y faire revenir le céleri, l’oignon, le poivron et l’ail. Ajouter le bouillon; porter à ébullition.
2. Délayer la fécule de maïs dans un peu d’eau et la verser sur les légumes. Mélanger, puis ajouter le poulet cuit. Cuire jusqu’à ce que la sauce épaississe.
3. Ajouter les germes de haricots et la sauce; réchauffer et rectifier l’assaisonnement
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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 04:46

 

GÂTEAU AUX ÉPICES RENVERSÉ AUX POIRES ET CARAMEL

 

Ingrédients

  • Garniture aux poires
  • 60 ml (1/4 tasse) de beurre fondu
  • 125 ml (1/2 tasse) de cassonade tassée
  • 4 poires au choix bien mûres, pelées et tranchées
  • Gâteau
  • 60 ml (1/4 tasse) de beurre ramolli
  • 125 ml (1/2 tasse) de cassonade tassée
  • 2 œufs
  • 250 ml (1 tasse) de compote de pommes sans sucre
  • 125 ml (1/2 tasse) de mélasse
  • 375 ml (1 ½ tasse) de farine
  • 5 ml (1 c. à thé) de poudre à pâte
  • 5 ml (1 c. à thé) de bicarbonate de soude
  • 10 ml (2 c. à thé) de gingembre moulu
  • 5 ml (1 c. à thé) de cannelle moulue
  • 2 ml (1/2 c. à thé) de clou de girofle moulu
  • 1 ml (1/4 c. à thé) de sel
  • Caramel
  • 115 g (1/4 lb) de beurre
  • 375 ml (1 ½ tasse) de cassonade
  • 500 ml (2 tasses) de sirop de maïs
  • 300 ml (1 boîte) de lait concentré
  • 125 ml (1/2 tasse) d’eau
  • 5 ml (1 c. à thé) d’essence de vanille

Préchauffer le four à 350 °F (180 °C). Graisser un moule rond de 23 cm (9 po) d’une capacité de 1,5 litre.  Dans un petit bol, mélanger le beurre fondu et la cassonade.  Étendre le mélange dans le fond du moule graissé.  Déposer les tranches de poire côte à côte sur le mélange de cassonade de façon à former un cercle et à couvrir tout le fond du moule.  Réserver.

Dans un bol, mélanger le beurre et la cassonade à l’aide d’un batteur électrique.  Ajouter les œufs et battre jusqu’à ce que le mélange devienne pâle et léger.  Incorporer la compote de pommes et la mélasse, puis mélanger jusqu’à l’obtention d’une préparation homogène.

Dans un autre bol, mélanger la farine, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude, le gingembre, la cannelle, le clou de girofle et le sel.
Incorporer les ingrédients secs, une petite quantité à la fois, dans la préparation à la mélasse.  Mélanger jusqu’à ce que la pâte devienne lisse.  Verser sur les poires.  Cuire au four pendant 60 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du gâteau en ressorte propre.  Laisser refroidir pendant 10 minutes.  Renverser dans une assiette de présentation.  Servir avec le caramel tiède.

Pendant la cuisson du gâteau, préparer le caramel. Faire fondre le beurre et la cassonade dans une casserole. Ajouter le sirop de maïs et laisser mijoter de 5 à 10 minutes sans faire bouillir. Retirer du feu, incorporer doucement le lait concentré et l’eau en brassant. Ajouter  la vanille. Mettre en pots et réserver.

 

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 04:40

                CARI DE VEAU


Ingrédients

  • 2 oignons, hachés grossièrement
  • 30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive
  • 675 g (1 ½ lb) de veau en cubes
  • 2 gousses d’ail, hachées
  • 20 ml (4 c. à thé) de cari en poudre
  • 30 ml (2 c. à soupe) de farine
  • 125 ml (½ tasse) de bouillon de poulet
  • 398 ml (13,5 oz) de lait de coco léger
  • 6 carottes, pelées et coupées en rondelles de 2,5 cm (1 po)
  • 540 ml (19 oz) de pois chiche en conserve, rincés et égouttés
  • 375 ml (1 ½ tasse) de pois mange-tout frais
  • 125 ml (½ tasse) de noix de cajou
  • Coriandre fraîche, au goût • Sel et poivre, au goût

Avant la cuisson
• Dans une grande poêle antiadhésive, faire revenir les oignons dans l’huile 2 minutes.
• Ajouter le veau et laisser brunir 2 minutes.
• Ajouter l’ail, le cari et la farine et poursuivre la cuisson 1 minute en brassant continuellement.
• Déglacer avec le bouillon et amener à ébullition.

À la mijoteuse
• Bien mélanger et verser dans la mijoteuse.
• Ajouter le lait de coco, les carottes et les pois chiches. Assaisonner au goût.
• Couvrir et cuire à basse température de 7 à 8 heures.
• Incorporer les pois mange-tout 15 à 20 minutes
avant la fin de la cuisson.
• Servir avec du riz basmati. Garnir de noix de cajou et de coriandre fraîche.

Au four
• Préchauffer le four à 180 °C (350 °F).
• Dans un récipient allant au four, y déposer le mélange de veau et ajouter le lait de coco, les carottes et les pois chiches. Incorporer 250 ml (1 tasse) de bouillon de poulet. Assaisonner au goût.
• Couvrir et cuire de 4 à 5 heures en brassant à l’occasion. Surveiller la quantité de liquide et ajoutez-en au besoin.
• Incorporer les pois mange-tout 15 à 20 minutes avant la fin de la cuisson. Rectifier l’assaisonnement.
• Servir avec du riz basmati. Garnir de noix de cajou et de coriandre fraîche.

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