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16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 21:33
TUBE FILLETTEident ainsi ? La femme
y consentit et, laissant une chandelle allumée, ils se cachèrent dans la garde-robe, derrière les vêtements accrochés, et attendirent. Quand minuit sonna, deux jolis petits nains tout nus entrèrent dans la chambre, se placèrent à l'établi du cordonnier et, prenant le cuir taillé dans leurs petites mains, se mirent à piquer, à coudre à battre avec tant d'adresse et de promptitude qu'on n'y pouvait rien comprendre. Ils travaillèrent sans relâche jusqu'à ce que l'ouvrage fut terminé, et alors ils disparurent tout d'un coup. Le lendemain, la femme dit :

- Ces petits nains nous ont enrichis ; il faut nous montrer reconnaissants. Ils doivent mourir de froid, à courir ainsi tout nus sans rien sur le corps. Sais-tu ? je vais leur coudre à chacun chemise, habit, veste et culotte et leur tricoter une paire de bas ; toi, fais-leur à chacun une paire de souliers. L'homme approuva fort cet avis ; et le soir, quand tout fut prêt, ils placèrent ces présents sur la table au lieu de cuir taillé, et se cachèrent encore pour voir comment les nains prendraient la chose. À minuit, ils arrivèrent, et ils allaient se mettre au travail, quand, au lieu du cuir, ils trouvèrent sur la table les jolis petits vêtements. Ils témoignèrent d'abord un étonnement qui bientôt fit place à une grande joie. Ils passèrent vivement les habits et se mirent à chanter : Ne sommes-nous pas de jolis garçons ? Adieu cuir, souliers et chaussons ! Puis ils commencèrent à danser et à sauter par dessus les chaises et les bancs, enfin, tout en dansant ils gagnèrent la porte. À partir de ce moment, on ne les revit plus ; mais le cordonnier continua d'être heureux le reste de ses jours, et tout ce qu'il entreprenait lui tournait à bien.

Partie II

Il y avait une fois une pauvre servante qui était active et propre ; elle balayait tous les jours la maison et poussait les ordures dans la rue devant la porte. Un matin, en se mettant à l'ouvrage, elle trouva une lettre par terre ; comme elle ne savait pas lire, elle posa son balai dans un coin et porta la lettre à ses maîtres : c'était une invitation de la part des nains magiques, qui la priaient d'être marraine d'un de leurs enfants. Elle ne savait que décider ; enfin, après beaucoup d'hésitations, comme on lui dit qu'il était dangereux de refuser, elle accepta. Trois nains vinrent la chercher et la conduisirent dans une caverne de la montagne, où ils demeuraient. Tout y était d'une extrême petitesse, mais si joli et si mignon qu'on ne saurai dire combien. L'accouchée était dans un lit d'ébène incrusté de perles, avec des couvertures brodées d'or ; le berceau de l'enfant était en ivoire et sa baignoire en or massif. Après le baptême, la servante voulait retourner tout de suite chez ses maîtres, mais les nains la prièrent instamment de rester trois jours avec eux. Elle les passa en joie et en fêtes, car ces petits êtres lui faisaient le plus charmant accueil. Au bout de trois jours, comme elle voulut absolument s'en retourner, ils lui remplirent ses poches d'or et la conduisirent jusqu'à la sortie de leur souterrain. En arrivant chez ses maîtres, elle se remit à son travail ordinaire et reprit son balai au coin même où elle l'avait laissé. Mais il sortit de la maison des étrangers qui lui demandèrent qui elle était et ce qu'elle voulait. Elle apprit alors qu'elle n'était pas restée trois jours, comme elle croyait, mais sept ans entiers chez les nains, et que pendant ce temps-là ses maîtres étaient morts.

Partie III

Un jour les nains prirent à une femme son enfant au berceau, et mirent à la place un petit monstre qui avait une grosse tête et des yeux fixes et qui voulait sans cesse à manger et à boire. La pauvre mère alla demander conseil à sa voisine. Celle-ci lui dit qu'il fallait porter le petit monstre dans la cuisine, le poser sur le foyer, allumer du feu à côté, et faire bouillir de l'eau dans deux coquilles d'oeufs ; cela ferait rire le monstre, et si une fois il riait, il serait obligé de partir. La femme fit ce que sa voisine lui avait dit. Dès qu'il vit les coquilles d'oeuf pleines d'eau sur le feu, le monstre s'écria :

Je n'avais jamais vu, quoique e sois bien vieux, Faire bouillir de l'eau dans des coquilles d'oeufs.

Et il partit d'un éclat de rire. Aussitôt il survint une foule de nains qui rapportèrent l'enfant véritable, le déposèrent dans la cheminée et reprirent leur monstre avec eux.

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